jeudi 29 avril 2010

Sous le soleil!

Je crois que Mlle. Marylin Monroe était une prêtresse de la société de consommation, et que personne n'est jamais allé vérifier si elle ne portait vraiment que du Chanel n°5 en dormant. (Et je doute fort que M. John Fitzgerald Kennedy puisse en témoigner...) Comment Bonne Maman peut-elle certifier que ses Sablés tout chocolat sont au beurre frais alors qu'ils sont dans ma chambre depuis bien près de trois semaines ?
Place du Louvre parcourue le cœur battant (les pieds souffrant, en Derbys). Depuis presque un an, je ne suis jamais allée Ici sans Elle. Sans ses lèvres à embrasser devant la Seine, devant notre cadenas d'Amour. Et aujourd'hui, j'y retourne pour oublier qu'elle n'est pas là. Je fouille le répertoire des bouquinistes et, en découvrant la noirceur de mes ongles, poussières rustiques, pour la première fois, je ne fais pas vomir mon sac d'une solution hydroalcoolique puante, et je garde cette vieillesse au bout des doigts. J'aime l'odeur de l'Histoire, l'Histoire de ces livres, l'Histoire de Paris, tout autant que la fiction. J'aimerais partager celles là avec Elle. Colette et Renoir rejoignent Leroy dans mon sac. Un Starbucks. Je photographie. Détails devenant instants. Passants qui se croient sans importance mais qui en prennent une énorme quand ma pellicule les fais vivre. Pour des siècles et des siècles.

1 commentaire:

  1. Toujours cette écriture simple, breve et saccadée, qui te caractérise et qui me plais toujours autant.
    Comme des gifles qui deviennent baffes quand on se les prend en pleine poire !
    J'ai envie de te dire désolé d'avoir fait l'esquive du siècle avec cette histoire de roman inachevé même si le temps nous a manqué à tous les deux.
    Ah oui, et je me dit que j'ai bien envie de prendre de tes nouvelles =D
    Si ça te dit, mails sur facebook !
    Mister No !

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